Dès son plus jeune âge Amaury Grisel a un appareil photo en bandoulière.
Il a une pratique plus que précoce de la photographie ; à dix ans, c’est avec un argentique emprunté à son père qu’il confirme son goût pour la photo sans sujet de prédilection et apprend la chimie du développement des films jusqu’au tirage papier.
Amaury obtient sa première publication dans un fanzine à quinze ans.
Adulte une formation diplômante finalisera cet apprentissage. Seulement la photographie industrielle ne lui suffit plus, Amaury décide rapidement d’orienter sa pratique artistique sur l’humain et part en voyage avec un seul et unique appareil photo.
De ses voyages lointains, il rapporte plusieurs séries de clichés fondateurs de son oeuvre artistique. A Jakarta son exposition sur les couples franco-asiatique gay résulte d’une simple rencontre.
Les rencontres sont déterminantes dans l’orientation de son travail photographique. L’humain, seul sujet, imprime son vécu dans ses clichés qu’il souhaite être un questionnement sur le paraître, l’identité, la sexualité.
Toutes les sexualités intéressent Amaury, il doit connaître ce qu’il nous donne à voir. Il s’engage pour la prévention , les droits LGBT et apprend le Shibari.
Le médium photo ne lui suffit plus pour exprimer l’émotion de ces peaux offertes à notre vue ; Amaury développe sa propre technique par un retour à la matière transmettant avec force de détails et jeu d’impression subtil ses rencontres originales.